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Psycho-Philosophie im Frankreich des 20. Jahrhunderts

Dies ist ein Brief in Alexandrinern, den mir eine liebe Freundin aus Paris am 8. November 1993 schrieb, und zwar in der rue L. in der Nähe der Champs-Elysées, von 13.45 bis 14.20 Uhr. Und wie es sich für anständige Intellektuelle in dieser Zeit gehörte, konnte sie einen PC  noch nicht bedienen. Auf dem Papier sah ich nur eine einzige Korrektur. Nicht erst seit diesem Tag, aber bis zum heutigen bin ich überzeugt, dass hier ein großes Talent am Werk war. Dagegen weiß ich bis zum heutigen Tag nichts über ihre Ambitionen, ihre Talente als Psychophilosophin zu entwickeln, und auch nicht darüber, ob sie ihren Namen in der Öffentlichkeit mit ihren Werken verknüpfen mag, daher werde ich ihn auch nicht preisgeben.

Zu einer Zeit, als die Lebensberatung noch nicht so boomte wie heute,  wagte sie ein Experiment zusammen mit einem Freund. Sie gründeten einen gemeinnützigen Verein für Psychophilosophie und schauten mal, was passiert.  Hier also der Brief in leicht gekürzter, anonymisierter Originalfassung.

<< A mon allemande exilée

J’espère que cette fois ma petite missive
Arrivera bien vite entre tes blanches mains.
Je dois te l’avouer : passer sur l’autre rive
Sans être lucratif a des charmes certains.

Ainsi, dès le matin, j’arpente l’Avenue
Du fameux pas pressé de la femme d’affaires ;
Et d’un air absorbé j’atteins bientôt la rue
Théâtre d’entretiens que je ne vais point taire.

Un sexologue fou qui comptait m’envoyer
Quelques vieux impuissants comme premiers patients
Fut tout d’abord le seul à me téléphoner
Et à me harceler en ce mardi riant.

„Et pour une voyance quel est votre tarif ?“
Me demande bientôt le second appelant ;
Cet interlocuteur parlait d’un ton plaintif,
Je dus lui conseiller de voir un concurrent….

Quelques autres appels furent un peu plus sérieux,
Il me faut bien l’admettre : il s’agissait de femmes.
L’une d’entre elles vient de lointaine banlieue,
Et vendredi prochain compte bien voir Paname.

Je ne te dirai rien de cet énergumène
Qui à m’avoir en ligne devina sur le champ
L’être extraordinaire, qu’il convient que l’on mène
A de complets aveux pour bien passer le temps.

Dans ces longues journées, nous faisons la lecture
Mon secretaire et moi de délicieux romans.
Le temps passe très vite, et si nous n’étions sûrs
Que la fortune encore inévitablement

Nous échappât un peu en cette sombre histoire ;
J’ose te l’avouer, nous garderions sans doute
De cette expérience, un souvenir de gloire
Et de rires bien francs, et de joies que l’on goûte

Avec l’insouciance de personnes d’esprit
– Qui souhaiteraient te voir en leur docte caverne,
Pour que de leur succès tu connusses le prix,
Avant que pour Noel on posât les lanternes.

C. ; psycho-philosophe
D. ; secrétaire non rimailleur qui t’embrasse
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